Ecrire pour révéler notre part d’humanité
114 décembre 2012 par Julie Curien
Une pochette en tissu, et quel tissu, une étiquette nous invitant à partir à la découverte d’un auteur du Chili : Alejandra Costamagna (1970-), un mot, au dos :
« … Laissez-vous tenter, traversez l’océan ! »
D’accord, j’y vais… ! et je vous embarque !
Dans la pochette surprise, deux livres :
Natures mortes
et Animaux domestiques
Natures mortes* : littéralement, un ticket pour se faire des films. Un homme esseulé (croit) rencontre(r) l’amour (la guichetière de son cinéma) et va, hélas, de déception en déception ! Alors, la vie, c’est du cinéma, ou quoi ?
Portrait de la femme : une femme qui débite un ticket, une femme à l’intérieur des terres, une femme qui couve une mimique impensable, une femme qui court en marche arrière…
Un conte romantique passé au vitriol – jalousie et drame au rendez-vous !
*L’atelier du Tilde, collection Les Inventifs (2012). Traduction de Magali Homps.
Animaux domestiques** :
Onze nouvelles, tranches de vie, parfois de survie, s’articulent autour de rencontres, souvent incidentes, toujours signifiantes, d’un homme, d’une femme, d’un enfant, avec un ou plusieurs animal/maux domestiques. Au gré de ces apparitions animales, de ces interactions avec les bêtes, c’est l’humain qui se révèle et s’apprivoise.
Une petite fille malade se rêve en poisson bleu frayant son chemin à travers les algues… prendre un chat à deux ou lui dire adieu… le chat aux urgences symbolise une séparation… un chien égaré ramène une femme à la vie par le jeu d’un kidnapping fantasmé… la cocotte à son poulet… la vétérinaire atteinte d’un cancer… la femme à poils et à poil qui a grand besoin d’être épilée !
**L’atelier du Tilde, collection Les Inventifs (2011). Traduction de Julia Cultien et Magali Homps.
Plus de ressources à propos de ces livres, sur le site de l’éditeur : www.atelier-du-tilde.org/costamagna.html, avec notamment un entretien avec Alejandra Costamagna !
[…] dont il a déjà été question sur ce blog à de multiples reprises (par ici, par là, et ici aussi, ou encore là-bas), était et continue d’être le suivant : faire connaître […]