José Martí & l’imagination
Poster un commentaire12 septembre 2013 par Julie Curien
Le projet fondateur de L’Atelier du Tilde, maison d’édition dont il a déjà été question sur ce blog à de multiples reprises (par ici, par là, et ici aussi, ou encore là-bas), était et continue d’être le suivant : faire connaître en France l’œuvre de José Martí (1853-1895), poète, politique et pédagogue, dont certains écrits ne sont toujours pas traduits ni parus dans notre pays.
Dans la collection « Les petits plis de l’atelier », voici donc Les Deux rossignols suivi de La Crevette enchantée : deux contes non cubains, contés par un Cubain. Originellement : une adaptation libre du conte danois d’Hans Christian Andersen, « Le rossignol et l’Empereur de Chine » paru en 1843, publiée en octobre 1889 dans le quatrième et dernier numéro de la revue L’Âge d’or ; une variation autour d’un conte d’origine estonienne, éditée en août 1889 dans le n°3 de la même revue.
L’originalité, ici, porte sur cet ailleurs, importé, absorbé, transformé, par notre conteur-passeur, qui par sa plume développe l’imaginaire de ses compatriotes, et ce dès leur plus jeune âge, sans s’appesantir sur la petite leçon finale : à quoi bon, puisque la fable constitue la morale ? Il suffit de concevoir, à l’instar de José Martí, « l’imagination comme part d’éducation ».
Pour en savoir plus sur José Martí, vous pouvez visiter la page que lui consacre l’Atelier du Tilde sur son site internet : http://www.atelier-du-tilde.org/marti.html… et vous plonger dans ses nombreux autres contes…