Genesis

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28 décembre 2013 par Julie Curien

C’est noël, alors cadeau : les derniers jours de l’expo de Sebastiao Salgado, à la Maison européenne de la photo ! Souvenez-vous : je vous ai déjà parlé de cet artiste engagé dans la photographie vitale… Au cas où… piqûre de rappel !

GENESIS nous propose ici une spectaculaire plongée dans la faune, la flore et les peuples d’Amérique du Sud, Amérique du Nord & Afrique. Ici, je ne parlerai bien évidemment que de la première destination, d’autant que Sebastiao Salgado, installé en France depuis de nombreuses années, est un enfant du Brésil.

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L’exposition s’ouvre de fait sur l’Amazonie, que tout le monde connaît de nom, et le Pantanal, écorégion terrestre constituée de prairies et savanes inondables… aka la plus grande zone humide de la planète, dont la plaine se retrouve noyée sous les eaux quatre mois par an. Gros plan sur l’ariranha, loutre géante et sur des foules de caiman yakare, dont les yeux brillent, dans l’eau, par milliers, telle une ville éclairée. Les prises de vue, terrestres et aériennes, saisissent la singularité des êtres vivants comme l’immensité majestueuse de ces authentiques contrées. Salgado part à la rencontre de peuples dont les traditions demeurent vivaces malgré le temps qui passe : le portrait de groupes de tous les chamans Kamayura d’une part, l’Amuricuma célébrant les femmes détenant le pouvoir d’autre part. Ailleurs, la tribu des Piaroa, au Venezuela, qui pratique la cérémonie du Warime ; à Para au Brésil, les Zo’é adoptent les singes non comestibles et chassent les autres ; leur rite de passage à la puberté consiste à implanter un potoru, du nom de l’arbre dont il est issu, en perçant le menton des jeunes fille et garçons.

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Le voyage se poursuit aux confins du sud, parmi les icebergs qui forment presque des châteaux, peuplés de colonies entières de manchots à jugulaire, de baleines à franches australes dont Salgado intercepte les yeux, les nageoires voire les évents dont s’échappe un nuage de vapeur formant la lettre V, d’énormes éléphants de mers du sud et des albatros hurleurs, à tête grise ou à sourcil noir…

A la fin de l’expo, un manifeste des époux Salgado : ode à la nature, Genesis constitue aussi un appel aux armes => une invitation à préserver la planète, à l’instar de leur projet de reboisement en Argentine, via l’Instituto terra.

Une réflexion sur “Genesis

  1. Merci de partager ces quelques photos que, n’habitant pas Paris, je ne verrai pas…c’est frustrant !

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